Brûler les livresVaidilute |
Ray Bradbury parlait d'un futur où
les livres seraient illégaux parce que beaucoup d'entre eux contiennent
des faits et des idées qui troublent les gens, des faits et des idées
qui inquiètent les gens et qui les font réfléchir, des faits
et des idées qui mettent les gens mal à l'aise. Ainsi, dans le roman
de Bradbury, le gouvernement interdisait tous les livres, et les gens recevaient toutes
leurs informations et leurs divertissements par le canal de la télévision,
et donc personne n'était mal à l'aise... Des équipes
de la «police de la pensée» parcouraient les villes
à la recherche des livres cachés, montées sur des
camions qui ressemblaient beaucoup aux camions des pompiers. Partout où
ils trouvaient des livres, ils versaient du kérosène dessus
et les brûlaient immédiatement, et leurs possesseurs étaient
arrêtés...
Ce qui est gênant avec le livre de Bradbury, c'est qu'à la différence de beaucoup d'autres livres de science-fiction qui traitent du futur lointain, Fahrenheit 451 (écrit en 1951) ne s'est pas révélé faux avec le passage du temps. Pas du tout! En réalité, ce qui est choquant, c'est de comprendre que nous sommes parvenus très près de la société dont parlait Bradbury. Peut-être que les livres n'ont pas encore été vraiment bannis, mais c'est en fait l'industrie du divertissement qui contrôle les esprits des gens, et le «politiquement correct» a atteint des niveaux ridicules... Dans le monde réel et non-fictionnel d'aujourd'hui, la situation est déjà assez similaire à celle décrite dans le livre de Bradbury. Bien que les livres ne soient pas encore vraiment hors la loi, cela ne signifie pas que les librairies et les bibliothèques publiques soient remplies de bonne littérature, particulièrement en ce qui concerne la non-fiction. Ce que je vois, c'est que les rayons des bibliothèques sont de plus en plus remplis d'instruments «politiquement corrects» de lavage de cerveau, allant de Heather Has Two Mommies à plusieurs douzaines d'éditions du Journal d'Anne Frank en partie fictionnel. Ces dénommés livres «politiquement corrects», avec la télévision, sont utilisés pour un lavage de cerveau massif. Nous sommes supposés occuper nos esprits avec du sport sur des TV grand écran, des salles de jeux vidéo, des fast-foods, et même en voyageant nous pouvons nous amuser avec des téléphones cellulaires, des ordinateurs portables et même des jeux informatisés dans l'avion. Les «chat rooms» informatisés qui nous permettent de «parler» à des étrangers sans visage sur l'internet font fureur. Vraiment, sommes-nous si loin des «familles» TV de Bradbury? Pas si loin que ça... Ces jours-ci, les auteurs de livres dans le monde rencontrent des éditeurs qui ont même peur de toucher leurs manuscrits... D'autre part, les éditeurs courageux découvrent que les imprimeurs refusent leurs presses aux volumes controversés... Et ensuite, les volumes déjà publiés sont condamnés à être brûlés par les «pompiers»... Comme exemple, prenons le Canada. Si vous demandez au Canadien moyen aujourd'hui s'il est libre ou pas de dire ce qu'il veut et de lire ce qu'il veut, il vous dira immédiatement: «bien sûr!». Et il le croira réellement... Mais dans les faits, les Canadiens ne possèdent pas réellement ces libertés. Les éditeurs canadiens ne peuvent publier aucun livre jugé «politiquement incorrect» par la police de la pensée du Canada, et aucune librairie canadienne ne peut exposer ou vendre un tel livre. Quand la police canadienne trouve de tels livres, elle les saisit sur le champ et les réduits en cendres (lisez ceci). Bien que la police canadienne de la pensée n'ait pas une mission aussi apparente que la police de la pensée dans Fahrenheit 451, leur mission est en fait exactement la même. La même chose est vraie en Europe. A notre époque, nous voyons les événements du roman apparemment «de science-fiction» de Bradbury se produire chaque jour dans le monde. La liste mondiale des livres bannis -- les livres dont la police de la pensée au Canada et en Europe ne veut pas qu'ils soient lus par les gens -- s'est allongée. De nos jours, la police de la pensée saisira presque tous les livres qui contiendront ce qui pourrait un tant soit peu être considéré comme «politiquement incorrect». Elle met ces livres sur son Index Librorum Prohibitorum des temps modernes. Ces livres sont ceux dont elle pense qu'ils pourraient mettre des gens mal à l'aise et les faire réfléchir. Quand la police secrète, par exemple, trouve un tel livre au Canada, elle le saisit et le brûle. Bien sûr, elle est généralement très discrète concernant ce genre de choses, contrairement aux brûleurs de livres dans le Fahrenheit 451 de Bradbury. Brûler des livres est un événement souvent associé seulement au régime nazi. Certainement, nous avons tous entendu des histoires terribles sur ces «affreux nazis» en Allemagne qui faisaient des choses aussi abominables que brûler des livres précieux. Mais réfléchissez. N'est-ce pas exactement ce qui se passe au Canada aujourd'hui? Le Canada est si «libre» que les agents des Douanes canadiennes saisissent et brûlent couramment des livres que des voyageurs apportent d'autres pays. Ensuite, avec une chutzpah sans bornes, le gouvernement leur envoie une facture pour le coût de la saisie et de l'incinération de leurs livres! Cela rappelle la politique chinoise consistant à envoyer aux familles des gens exécutés la facture pour les balles utilisées. Ces incinérations de livres ont lieu, eh oui, dans le Canada «moderne» d'aujourd'hui. Vraiment la situation au Canada aujourd'hui est peut-être même bien pire qu'elle l'était dans l'Europe au Moyen Age, quand l'Eglise entretenait son Index des Livres Interdits. Les livres que l'Eglise brûlait étaient pratiquement tous les livres traitant de la religion d'une manière un peu différente de celle de la Bible, des livres dont elle sentait qu'ils menaçaient son monopole sur ce sujet. Les livres que la police de la pensée brûle aujourd'hui sont presque tous les livres qui pourraient faire réfléchir quelques-uns des intoxiqués de la télé -- et ensuite, peut-être, qui pourraient les pousser à se rebeller. Et bien sûr l'Eglise n'essayait pas de tenir secrètes ses incinérations de livres. La plupart des gens aujourd'hui ne se doutent absolument pas que ces incinérations de livres ont lieu dans leurs pays. Ils sont trop occupés par leurs matchs de ballon à la TV et la page des bandes dessinées dans le journal. Mais même si cela leur était expliqué en détail -- même si la police de la pensée passait en trombe sur des camions de pompiers pour rechercher les livres «politiquement incorrects» et les brûler en public de la manière qu'elle le fait dans Fahrenheit 451 -- est-ce que les fans de sport et les amateurs de shopping dans le monde s'en soucieraient réellement? Pas plus, je suppose, que les téléspectateurs satisfaits et à l'aise dans la vision du futur de Ray Bradbury, un futur où brûler des livres était une profession respectable. La plupart des gens en Amérique et en Europe croient qu'ils sont encore libres. Ils peuvent encore allumer leur télévision et regarder un match de football quand ils le veulent. Ils peuvent encore aller dans un drugstore et acheter un magazine détaillant l'existence pathétique de leurs célébrités hollywoodiennes favorites. C'est tout ce qu'ils désirent. Tel est l'état de la liberté en Occident dans les premières années du XXIe siècle. De même, pour parler de l'Eglise chrétienne, elle aussi est maintenant revenue à sa politique de brûler des livres. Cependant, cette fois-ci ce ne sont pas des ouvrages de théologie, mais des livres pour enfants. Bien qu'on ne puisse plus brûler les sorcières sur le bûcher, on peut brûler des livres sur les sorcières... Par exemple, j'ai récemment lu quelque chose à propos d'un cas très médiatisé d'incinération de livre au Nouveau Mexique. En décembre 2001, des membres de la congrégation de l'Eglise de la Communauté du Christ à Alamogordo ont effectué une incinération de livre pour détruire ce que leur pasteur Jack Brock appela «un chef d'œuvre de tromperie satanique»: les livres d'Harry Potter ("Church Group Burns Potter Books," CNN News, 31 décembre 2001). Les romans populaires sur un teenager magicien, déclara le pasteur de 74 ans, «sont une abomination pour Dieu et pour moi» et risquent de «détruire les vies de nombreux jeunes». Brock annonça que les membres de la congrégation étaient invités à participer au brûlage de livre, tel qu'il est décrit dans les Actes, 19:19-20 de la Bible. Dans le feu de joie, d'après le pasteur, en plus des livres d'Harry Potter, «certains brûlèrent des livres qu'ils considéraient comme un obstacle personnel à leur spiritualité». Quels étaient les livres brûlés? Ce n'étaient pas seulement les livres pour enfants, la série Harry Potter, mais très probablement les œuvres de William Shakespeare! [Image: auto-da-fé à Alamogordo.] Ce n'est en aucune manière un incident isolé. Les livres d'Harry Potter faisaient aussi partie de ce qui fut brûlé pendant une séance en mars 2001 par l'Assemblée de la Moisson de l'Eglise de Dieu à Penn Township en Pennsylvanie. Le révérend George Bender a également dit que l'événement était inspiré par les Actes, 19:19 ("Citing Love of God, Butler County Church Burns Books, Tapes, CDs," Post-Gazette [Pittsburgh], 26 mars 2001). En août 2003, l'Eglise non-confessionnelle de Jésus à Greenville dans le Michigan a fait un feu de joie pour détruire des matériaux qui n'allaient pas dans le sens de Dieu, comme la série Harry Potter, à nouveau. Jill Turner, épouse du révérend T.D. Turner, Sr., a dit: «Il est important que les enfants sachent que Harry Potter, c'est de la sorcellerie. Cela afflige vraiment leurs esprits» ("Church Group Burns Harry Potter Books, Shania Twain CDs," Detroit Free Press, 6 août 2003). Entre-temps, des membres du Parti de Jésus à Lewiston dans le Maine voulurent brûler des livres d'Harry Potter en novembre 2001, mais la ville ne donna pas au révérend Douglas Turner la permission de le faire. A la place de cela, le groupe découpa les livres avec des ciseaux. «Ce n'est pas un secret que je me réjouis de ce que je suis en train de faire», dit le révérend Turner en déchiquetant un livre dans le centre de la ville. Le fait de brûler des livres n'est pas nouveau pour les chrétiens. En fait, ils inventèrent la pratique il y a plus de deux mille ans comme une manière de promouvoir leur foi en Jésus-Christ. S'il faut dire la vérité, les origines du brûlage de livres se trouvent dans la Bible! Comme cela a déjà été mentionné par ces zélotes fanatiques qui brûlent les romans Harry Potter, la Bible judéo-chrétienne déclare que celui qui veut suivre Jésus doit être prêt à commencer à brûler les livres au premier signal. La Bible enseigne que brûler les livres de quelqu'un est une bonne manière de répandre la parole de Dieu. D'après le livre des Actes du Nouveau Testament, les premiers convertis au christianisme brûlaient les livres des «arts curieux». Il dit qu'ils «rassemblèrent leurs livres et les brûlèrent devant tous les hommes et ils en comptèrent le prix et trouvèrent qu'il était de cinquante mille pièces d'argent» (Actes, 19:19). De même, une bibliothèque inestimable fut détruite et la Bible s'en réjouit: «Si puissamment grandit et prévalut la parole de Dieu» (Actes, 19:20). Il fut un temps où il y avait de grandes civilisations païennes en Europe, qui jouissaient de la culture spirituelle la plus haute que le monde ait jamais vue. Elles contenaient plus de connaissance, de science, de sagesse et bien sûr de richesse qu'on ait jamais connu. Ensuite elle devinrent chrétiennes et entrèrent dans un millénaire d'ignorance, de misère noire et de saleté, entraînant toute la civilisation de l'Europe avec elles. Le monde était entré dans l'Age des Ténèbres. Les chrétiens brûlèrent de grandes bibliothèques païennes, détruisirent la Culture Antique et créèrent l'Age des Ténèbres. Ils détruisirent les œuvres des grands philosophes helléniques Socrate, Platon, Aristote et d'autres grands livres de ce genre... La perte des plus grandes archives de connaissance du monde antique, la Bibliothèque d'Alexandrie en Egypte, a été déplorée pendant des siècles. C'est un chrétien, Théophile (ce qui signifie «aimé de Dieu»), qui est le plus souvent associé à l'acte définitif de destruction de l'ancienne sagesse dans la bibliothèque d'Alexandrie. D'autres chrétiens dirigés par Théophile, le dénommé Patriarche d'Alexandrie, commirent des actes de l'infamie la plus extrême, suivant les instructions de l'Empereur Théodose. Des temples païens furent saccagés, pillés et détruits par la foule chrétienne de Théophile. La grande bibliothèque d'Alexandrie était une collection de la connaissance et de la culture écrite de tout le monde connu. Par un décret de Ptolémée III, tous les visiteurs de la ville étaient tenus de remettre tout matériel écrit qu'ils avaient en leur possession aux scribes de la bibliothèque qui en feraient une copie pour la bibliothèque, ou plutôt une copie pour le propriétaire d'origine et l'original pour la bibliothèque. C'est le mécanisme par lequel fut rassemblée la plus grande collection de connaissance humaine du monde antique. A l'époque de Théophile, la bibliothèque avait collecté des rouleaux, des papyrus et des codex depuis plus de cinq cent ans et elle était généralement considérée comme étant de loin la collection la plus grande et la plus complète de connaissance humaine jamais rassemblée. Les hommes civilisés construisent, remplissent et utilisent les bibliothèques. Alexandrie était une cité païenne hellénique civilisée qui fut envahie par une foule chrétienne non-civilisée. En vérité, le fait de brûler des livres n'est jamais une activité d'hommes civilisés. C'est un crime contre l'humanité, et plus que cela, c'est un crime contre la postérité. C'est un acte qui ne peut jamais être pardonné. Les hommes civilisés ne brûlent pas les livres. Seuls les tyrans et les fanatiques brûlent les livres. Attaquer la culture, la connaissance, la science et la sagesse du monde antique qui étaient conservées dans la plus grande collection de livres jamais assemblée fut un acte qui dépasse notre capacité à le condamner. Tous les mots que nous avons pour décrire de tels actes et pour exprimer notre désapprobation sont fondamentalement insuffisants, ils suggèrent que de tels actes sont au-delà de la capacité de «chrétiens civilisés». Vandalisme? Barbarie? Philistinisme? De tels mots sont tragiquement insuffisants. Il n'y a qu'un seul mot qui puisse vraiment exprimer la nature d'un tel acte: chrétien. Nous avons vu l'arrogante destruction de la culture par les chrétiens de nombreuses fois dans l'histoire. Ces incinérations de livres ne visaient pas seulement à éradiquer des idées mais à supprimer une culture. Une triste illustration de cela fut en juillet 1562, quand l'évêque Diego de Landa brûla cinq mille «idoles» et 27 rouleaux hiéroglyphiques à Mani au Yucatan en Amérique Centrale: c'est la principale raison pour laquelle si peu d'exemplaires de hiéroglyphes mayas ont survécu. Il observa allègrement: «Nous avons trouvés un grand nombre de ces livres dans ces caractères et, puisqu'ils ne contenaient rien dans quoi on ne pouvait pas voir la superstition et les mensonges du diable, nous les avons tous brûlés, ce qu'ils [les Mayas] regrettèrent à un degré étonnant et ce qui leur causa une grande affliction». Partout où le judéo-christianisme a exercé une influence, il a ravagé l'humanité moralement, intellectuellement et physiquement. Le christianisme a tenté d'imposer des limitations à l'esprit. Dans ses croyances, l'ignorance est élevée à un état de sainteté. Paul déclare: «Car la sagesse de ce monde est de la sottise pour Dieu» (I Cor., 3:19). Le dogme judéo-chrétien n'a été rien d'autre qu'une malédiction sur l'humanité. C'est la mentalité qui a donné à l'histoire l'Age des Ténèbres, l'Inquisition, le brûlage des livres, un héritage de sombre ignorance qui continue à avoir un impact aujourd'hui. Aujourd'hui, alors que nous luttons pour nous libérer de toute cette peste, nous devrions toujours nous rappeler de la vieille citation de l'écrivain allemand Heinrich Heine sur ce qui est brûlé après les livres: Dort, wo man Bücher verbrennt, verbrennt man am Ende auch Menschen. («Là où on brûle des livres, on finit par brûler des êtres humains.»)Heine écrivit ces mots (dans sa pièce Almansour) en 1821 et ils nous sont absolument applicables aujourd'hui. Parce que nous ne sommes pas libres et que nous faisons face à l'annihilation. La majorité dormante a besoin d'être éveillée à cette réalité. Il y a des millions de gens qui ont peut-être été intimidés et réduits au silence pour le moment, mais qui ont encore des yeux pour voir et des esprits pour comprendre et des cœurs pour haïr ce qu'on nous fait. Je suis convaincue que la raison pour laquelle les gens se sont laissés acculer dans le coin où ils sont maintenant n'est pas parce qu'ils sont stupides: c'est parce qu'ils manquent du courage de dire ce qu'ils pensent réellement, s'ils risquent d'être critiqués pour l'avoir dit. Une autre voix historique, Charles Bradlaugh en Grande-Bretagne, l'a dit de cette manière: «Sans libre expression aucune recherche de la vérité n'est possible... aucune découverte de la vérité n'est utile.... Il vaut mieux abuser mille fois de la libre expression plutôt que nier la libre expression. L'abus disparaît en un jour, mais la négation tue la vie du peuple, et ensevelit l'espoir de la race». A propos, si vous avez le moindre doute sur la véracité de ce que j'ai dit, voici un article [en anglais] que vous devez lire: «Comment les tendances Fahrenheit 451 menacent la liberté intellectuelle». Aujourd'hui les livres soi-disant «controversés» sont de plus en plus difficiles à trouver. La plupart du temps vous pouvez seulement les acheter sur internet, ou dans une petite librairie indépendante, ou bien ils sont simplement indisponibles et épuisés. La plupart des bibliothèques n'aiment pas non plus garnir leurs rayonnages d'une littérature aussi «impopulaire». Même si de nombreux livres informatisés sont déjà disponibles pour la lecture et le téléchargement sur tout l'internet (peut-être même certains de ceux que j'ai ici), je tenterai de les rendre un peu différents de ces nombreux autres livres. D'une part, j'ai personnellement relu tous ces livres plus d'une fois, donc les erreurs, je crois, sont très peu nombreuses. Et, plus important que tout, j'ai fait en sorte que chacun de ces E-livres ressemble exactement à l'original. Je veux dire, que la numérotation des pages soit exactement la même que dans le véritable livre. Je crois que cela sera particulièrement utile pour les lecteurs qui font des recherches érudites et qui peuvent désirer citer des passages et qui ont donc besoin de spécifier la page exacte dans leurs notes. Jusqu'ici ma Bibliothèque Publique est encore très petite, mais je promets d'ajouter de plus en plus de livres aussi souvent que possible. J'essaierai de scanner quelques vieux livres rares venant de ma propre collection privée, et j'essaierai aussi d'obtenir de tels livres dans les diverses bibliothèques universitaires en Amérique. Donc, revenez visiter, il y aura beaucoup de surprises dans ma E-bibliothèque! Cette page est mon hommage à un prisonnier politique, l'historien britannique DAVID IRVING, qui, dans une Europe supposée être «libre» et «démocratique», a été jeté en prison... pour avoir écrit des livres!
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